Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

Monument Valley Navajo Tribal Park

Monument Valley Navajo Tribal Park.

 

 

 

 

 

« On ne vend pas la terre sur laquelle le peuple marche »

 

 

 

Crazy Horse, chef Indien.

 

 

 

Au loin, sur la route toboggan de la highway 163, on les distingue sans se méprendre.

 

Ces silhouettes d’un mauve vaporeux qui effleurent le ciel nous sont familières…

 

 

Colosses de pierre surgissant de la démesure du désert, sans jamais les avoir approchés auparavant,  ils ne nous sont pas inconnus.

 

 

Plus près, une impression de « déjà vu ».

 

 

Ces pitons rocheux et ces promontoires rouges brique qui agrippent des nuages lents, la poussière qui s’élève de la terre rouge brune de l’Arizona, ces éternelles sentinelles qui font la fierté de la Nation Navajo, tout ce décor admiré des dizaines de fois en cinémascope, on le connait depuis toujours .

 

 

 

Images en noir et blanc de mon enfance .

 

 

John Wayne, cow-boy poussiéreux, tête penchée de travers après une longue chevauchée immobilise sa monture sur cet escarpement rocheux :

 

Devant lui, Monument Valley, le rêve peut commencer, nous sommes  en plein western !

 

 

 

Spectacle magnifique, endroit hors du temps, la roche rouge grimpe dans le ciel à près de 400 mètres.

Le plateau du Colorado s’est ici fortement dégradé laissant quelques inselbergs témoins de ce que fut jadis la morphologie de la région.

 

 

 

Malgré la sécheresse du climat, les Indiens Anasazi domptèrent la roche en occupant le site jusqu’au 13 éme siècle.

 

 

 

Les Navajos prirent possession du lieu  plus tard et s’adaptèrent à cette terre guère hospitalière.

 

 

Lorsque John Ford débarqua à Monument Valley, en 1938, pour tourner la chevauchée fantastique" ,

 ignorait-il que ses images allaient susciter un engouement sans pareil et faire du désert des Navajos une destination touristique les plus fréquentée des Etats-Unis ?

 

 

Ces spectaculaires paysages, toile de fond d’un grand nombre de films, sont  la propriété des Indiens Navajos.

 

 

Malgré une affluence touristique débridée, on peut aisément, à bord de sa voiture, sillonner tranquillement le parc et savourer l’isolement des grands espaces.

 

 

Au fond d’une vallée j’ai vu le cowboy de Marlboro, lasso enroulé au pommeau de la selle, tendre son paquet de blondes à Lucky Luke, poor lonesome cowboy…

 

 



29/07/2013
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