Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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Egypte 11, La mer Rouge à Safaga...

Egypte 11, La mer Rouge à Safaga…

 

 

 

L’Egypte et la mer Rouge…Une longue histoire d’amour.

 

 

 

 

 

Il y a peu, la longue façade maritime  de la côte africaine de la mer rouge n’abritait que les montagnes du désert qui, dit-on, seuls les bédouins en connaissent les passages.

 

 

 

 

 

 

Les choses ont changé :

Le littoral de la mer rouge est devenu la région touristique qui a connu le plus fort développement du pays.

 

 

 

En une trentaine d’années, des centaines d’hôtels sont sortis du sable, le béton a donné naissance à des stations balnéaires, et,  sur des eaux turquoise  s’amarrent les yachts dans des marinas au style hollywoodien.

 

 

 

 

 

 

Les plages souvent artificielles (comme le reste !), l’impitoyable chaleur six mois durant, le parler russe, et l’actuel état de désolation et de délabrement de nombreux  « resort  and lodges»  n’invitent guère  au farniente, sauf bien sûr si on nourrit une passion pour la plongée !

 

 

 

 

On est loin des paradis qui bercèrent « Les secrets de la mer rouge » d’Henri de Monfreid, mais les Dieux ont doté la  côte égyptienne de la mer rouge de fonds sous-marins extraordinaires :

 

Ici, se rassemblent les amateurs de plongée venus pour beaucoup du nord et de l’est de l’Europe.

 

 

 

 

Mais la « révolution » est passée par là…l’instabilité politique et les attentats meurtriers  ont douché l’ardent engouement pour l’Egypte et le « Grand Bleu » …

 

 

Hurghada bouge encore, les touristes reviennent,… un peu.

 

Les Egyptiens optimistes veulent y croire !

 

 

Des complexes touristiques sans âme voisinent avec des  structures grises décrépites, bétonnées, échouées sur le sable comme des carcasses en décomposition faute de financement.

 

 

 

 

 

 

 

 De nombreux projets ambitieux sont tombés dans les eaux bleues de la mer rouge laissant une étrange sensation d’un  paradis artificiel balayé par les événements  du « printemps arabe », lui aussi avorté.

 

 

 

Nous bouderons Hurghada et  ses quarante kilomètres de  côte,  perpétuel « chantier » anarchique d'une immense station balnéaire, la plus grande d’Afrique.

 

 

 

Nous voulions  faire un tour sur la mer Rouge, mais nous souhaitions éviter les usines à touristes  comme Hurghada et ses «tout inclus »,  là où on parle russe ou allemand plus qu’arabe !

 

 

 

 

 

 

Alors pourquoi pas Safaga  à soixante kilomètres au sud d’Hurghada ?

 

 

 

Nous choisirons cette ville fantôme, sans bruit aucun…

 

 

Repos total pour ceux qui ne craignent pas cet atmosphère « far West » où il n’y a rien à faire ou presque !

 

 

 

 Les passionnés de la glisse s’en souviennent surement, en 1993, Safaga a accueilli un championnat du monde de windsurf, ce qui popularisa cette  destination courue par les amateurs de ce sport et également de kitesurf.

 

 

 

 

 

Mais c’était avant…1993 c’est loin !

 

 

 

Aujourd’hui Safaga attirerait davantage les réalisateurs de films « trash » à la recherche de décors urbains délabrés, abandonnés, qui donnent à ce qui fut une station balnéaire de charme, un air de ville hantée par le vide !

 

 

 

 

 

 

Les ronds-points, sirène et coquillages, d’un kitsch certain, ont survécu !

 

 

 

 

 

 

 

Soleil assuré, mer bleue et levers de soleil enchanteurs dans cette station en hibernation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes quasiment seuls dans l’hôtel, de temps à autre quelques plongeurs font leur apparition.

 

 

 

Il faut aimer la tranquillité, c’est sûr, et supporter le bruit du silence…

 

 

 

 

 

 

Air pur, premier bain hivernal,  les poussières de Louxor sont oubliées…

 

 

Nous profiterons de  ce temps suspendu à bailler aux corneilles !

 

 

Un peu surpris de voir du monde, les corbeaux nous rendent visite !

 

 

 

 

 

 

 

 À quelques brasses du port maritime, là où les pèlerins égyptiens embarquent pour La Mecque accomplir leur « el hajj »,nous aurons appris à buller.

 

 

 

 

 

 

 

Ne rien faire, exercice qui demande apprentissage et persévérance,  mais à vrai dire on s’adapte vite !

 

 

 



02/03/2018
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