Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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Colombie 26, Barichara ou le charme discret du Santander...

 

 

 

 

 

 

 

Colombie 26,

 

 

 

 

 

Barichara ou  le charme discret du Santander.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le département du Santander :

 

 

 

 

Une nature spectaculaire encore sauvage, une région andine cabossée de vallées d’altitude, des cañons à filer le vertige et des  villages coloniaux perchés, engourdis dans une douce léthargie:

 

 

 

 

La chaleur sans doute !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Six heure du matin à peine, il balaye les  débris rouges et bruns de la lourde tuile qui a fini sa course sur le trottoir.

 

 

 

Mieux valait ne pas être dessous, on ne l’imagine pas, mais le tas de terre cuite explosé impressionne !

 

 

 

« Es el viento de ayer… » me dit-il,  tout en ramassant consciencieusement  jusqu’à la moindre charpie d’argile réduite en miettes.

 

 

Dans la soirée d’hier, des rafales venues de la montagne ont secoué les rameaux des manguiers, quelques fleurs  de bougainvilliers  sont tombées sur les dalles chaudes des rues étroites de Barichara.

 

 

 

 

 Le faible coup de vent,  apaisant la tiédeur de fin de journée, aura suffi  à mettre par terre une tuile chancelante probablement plusieurs fois centenaire.

 

 

 

 

Tout en fignolant le nettoyage devant la porte ouverte de sa tienda, l’ancien ne parait pas s’en émouvoir, plus de peur que de mal semble-t-il sourire.

 

 

 

 

 

Les toits de Barichara comptent des milliers (des millions !) de tuiles…

 

Il faut bien que quelques-unes finissent leur vie par terre !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Je croise l’épicier régulièrement, à chaque réveil,  en remontant la calle centrale qui mène à la place, là où j’ai pris l’habitude d’aller de bon matin chercher du kumis à la panaderia pour le petit déjeuner.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On prend vite des habitudes:

 

 

 

 

On sent la fin de parcours proche, le besoin de se poser un moment, de trouver  l’endroit qui allie calme, tranquillité et une certaine nonchalance propice à ne rien faire, à buller en somme !

 

 

 

 

Barichara, ce village de moyenne montagne  verdoyante du Santander, est une destination privilégiée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Colombiens qui ont un peu de pesos en poche (beaucoup ?)  ne s’y trompent pas :

 

Les acheteurs des maisons coloniales  débarquent de Bogota, de Medellin, de Cali ou d’ailleurs.

 

 

 

Le Santander a le vent en poupe, paysages grandioses, villages typiques extrêmement bien préservés, cours d’eau puissants, relative fraicheur durant la saison chaude, quiétude assurée.

 

 

 

 

Et malgré cette notoriété assez nouvelle, le grand calme est au rendez-vous.

 

 

 

Pour l’instant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Semble-t-il que dans une langue locale, Barichara signifie « le lieu où se reposer ».

 

 

 

Si c’est bien cela, le village qui passe pour être un des plus beaux pueblitos de Colombie n’usurpe pas sa réputation.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes sous le charme, nous aurons l’impression de nous installer ici :

 

 

 

 

 

 On y passera quelques jours, on repartira en « oubliant » nos gros sacs à l’hostal et on y reviendra avec grand plaisir après une escapade dans le Santander.

 

 

 

En clair, en attendant notre retour proche sur Bogota, nous n’avions plus envie de décoller du coin !

 

 

 

 

Le Tinto hostal dans lequel nous faignantons y est aussi pour beaucoup !

 

 

 

 

 Belle demeure à étages, terrasses avec vue sur les toits de la bourgade, hamacs, petite piscine, salons, jardins.

 

Et à dispositions trois cuisines  bien équipées dont deux en plein air !

 

 

Dortoirs et chambres privatives, le tout parfaitement entretenu !

 

 

 

 Que du bonheur dans cette auberge de jeunesse! (Oui, oui, nous y avons encore droit !

 

 

 

 Si on y ajoute un staff super sympa, le café et les  fruits à disposition et le chat qui roupille sur un banc la journée entière, que mas necessita !!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une fois encore nous serons étonnés de l’atmosphère si paisible de ce village.

 

 

 

 

Dans ce véritable décor de cinéma, quadrillé de rues profondes pavées de larges dalles polies par les années, les touristes ne se bousculent guère.

 

 

 

Derrière la pierre ocre et le pisé orangé, à l’abri des murs peints d’un blanc étincelant,  les boutiques d’artisanat et les restaurants espèrent le client.

 

 

La clientèle, quant à elle, attend le week-end pour  se dégourdir les jambes et s’humecter la glotte sous le soleil du Santander ;

 

C’est surtout un tourisme local pour le moment, la semaine Barichara somnole pour le plus grand bonheur du voyageur de passage !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, dimanche des Rameaux, autour de l’église s’agitent les vendeurs.

 

 

Il est de bon ton d’aller faire bénir la branche de palmier, un rameau qui garantira bonheur et prospérité à toute la maisonnée !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la panaderia, et bien c’est fait, on nous connait !

 

 

Chaque matin on vient prendre du Kumis artisanal à emporter, délicieux lait fermenté légèrement sucré, ensuite on file chez le vendeur de verduras acheter les mangues et l’ananas.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le reste de la journée on bouge un peu.

 

 

 

Comme le chat de la maison !

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais entre-temps nous avons repris  les bâtons de marche:

 

 

Un dernier trek « pour la route » avant le retour sur Bogota !

 

 



09/04/2017
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