Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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Colombie 12, Cali "Caliente", une ville en couleurs...

Colombie 12,

 

 

 

 

 

 

 

Cali « Caliente », une ville en couleurs !

 

 

 

 

 

 

« Cali es Cali y lo demas es loma…ois ? »

 

 

 

« Cali c’est Cali et le reste (de la Colombie) c’est juste de la montagne, tu vois ? »

 

 

 

 

 

 

Renommée pour sa passion pour la salsa, Cali, troisième ville de Colombie avec plus de 2,5 millions d’habitants, temple de la danse déhanchée, reste curieusement à l’écart des circuits touristiques.

 

 

 

La ville apparait sans fard, brute de décoffrage, sans l’ombre d’un quelconque maquillage pour bluffer le visiteur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On la dit sensuelle, sous influence d’une culture métissée qui respire à la cadence du rythme afro-colombien :

 

Fin de semaine ébouriffante, tard la nuit dans les clubs de Jazz, jusqu’au petit matin dans les cabarets de danse.

 

 

 

Dans Cali l’insolente, la  musique serait un élément fédérateur où les codes du Cali style dictent  les principes de la salsa.

 

 

 

Un rythme endiablé dont Miriam Collazos, une danseuse de la “vieille garde”  explique les origines à l’aide  d’une formule un peu convenue :

 

 

 

 

 

 

L’agilité apprise des Noirs, l’espièglerie et la coquetterie des femmes indiennes, et, d’une certaine façon, le respect pour le classicisme et l’élégance des Blancs.”

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cali, brassant une communauté plurielle, témoigne d’une inclinaison noire venue du Pacifique tout proche.

 

 

 

 

Vendeurs de glaces ou de jus de canne, balayeurs, livreurs, agents de sécurité, serveurs:

 

Tous réunis dans une chaleur moite qui engourdit la ville, sueur luisante sur des peaux noires.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Santiago de Cali est tapageuse, bruyante, vivante.

 

Les pneus des voitures crissent dans les rues aux sévères raidillons qui épuisent le marcheur  à la recherche d’un second souffle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas issue de naissance noble, Cali ne parvient pas à faire la couverture des brochures des agences de voyage.

 

 

 

Un manque de « classe » sans doute, et trop de barrios pobres dans ses faubourgs.

 

Ici pas de demi-mesure, les (très) riches et les autres.

 

 

 

Et pourtant, sous les palmiers du centre-ville, dans les parcs ombragés traversés  par le rio Cali qui donne un coup de frais à l’atmosphère orageuse des fins de journées, on se sent bien dans cette ville brouillonne, et qui, sans complexe, marie quelques vestiges d’une architecture du temps passé à des immeubles ultra modernes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout comme Medellin, après un trop long passage difficile et une réputation non usurpée  de plaque tournante de la drogue, la ville « caliente » veut tirer un trait sur la triste période des « narcos» qui a vu s’affronter les deux puissants cartels.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est un nouveau visage que veut présenter Cali, une  cité  souriante, riche en couleurs, à l’image du quartier San Antonio où nous logeons :

 

Un barrio qui multiplie les cafés, restaurants et galeries où il fait bon se balader dans les ruelles.

 

(vigilance de rigueur quand même durante la noche !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En attendant un futur plus serein, la « capitale du Pacifique » entend développer  la culture pour se relancer.

La ville de la musique et de la salsa a beaucoup à donner !

 

 

 

 

Nous quittons Cali momentanément pour rejoindre Buenaventura sur l’océan Pacifique, là où la forêt, comme sur un air de salsa, va guincher dans la mer !

 

 

 

 

Une seule route pour s’y rendre, et donc le même trajet en sens inverse pour revenir dans la ville des danseurs !

 

 

Impossible de se perdre !

 

 



16/02/2017
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