Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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7, Argentine, Rosario et ses légendes.

7, Argentine, Rosario et ses légendes.

 

 

 

 

 

Quitter Buenos Aires en bus, du terminal de Retiro en direction du Nord-Est, c’est prendre la mesure du gigantisme de la capitale.

 

 

Pour apercevoir la pampa et s’échapper de l’urbanisation, pas moins d’une bonne heure de trajet est nécessaire.

 

18 millions d’habitants se concentrent dans cette métropole baignée par les eaux limoneuses du Rio de la Plata.

 

 

Les 26 millions d’Argentins restant se partagent ce pays immense grand comme cinq fois et demie la France :

 

Autant dire que dans certains secteurs les voisins se font distants.

 

 

Bus ultra confortable, vitesse limitée à 98 km/h, autoroute linéaire monotone qui trace un ruban de béton gris dans un océan de verdure percé de rios et de marécages.

 

 Quelques arbres dans cet horizon sans fin, vaches et chevaux en pâture dans une étendue sans limite, vide. 

 

 

 


 

 

Cinq heures de route plus tard nous approchons Rosario, le berceau du drapeau Argentin.

 

 

Rosario et Cordoba se disputent la seconde marche du podium des villes les plus peuplées du pays.

 

 

Rosario, que l’on dit « ouvrière » fut la porte d’entrée des paysans venus d’Europe conquérir ces vastes terres presque vierges.

 

Ils débarquèrent au port fluvial de Rosario au 18ème siècle en suivant le rio Paraná, deuxième plus grand fleuve du continent après l’Amazone.

 

 

 

 

 

Le port de Rosario assure toujours l’expédition de millions de tonnes de céréales cultivées dans les plaines fertiles de la pampa de la région d’entre los rios.

 

 

 

 

 

 

L’architecture soignée des vieux immeubles du centre-ville témoigne d’un passé prestigieux, avec à la clef des grandes fortunes qui s’enracinent.

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais Rosario est aussi célèbre pour avoir vu naître deux légendes de renommée planétaire !

 

 

C’est une fierté pour certains Argentins de compter parmi les figures célèbres du pays le Pape et Maradona, mais ces deux-là divisent le pays par leurs opinions.

 

 

En revanche, à Rosario, la ville s’enorgueillit de la filiation de deux mythes, l’un hardi dans la rébellion et l’autre talentueux la balle au pied !

 

 

C’est au 480 de la calle Entre Rios que la famille Guevara de la Serna s’installa :

 

En juin 1928, le petit Ernesto, un beau bébé paraît-il, venait au monde et allait devenir "El Che", l’un des plus emblématiques révolutionnaires de l’histoire contemporaine qui floque toujours les t-shirts.

 

 

 

 

 

 

Si nous n’avons pas réussi à rencontrer Che Guevara, Marie a eu l’incroyable audace de s’installer à la table de l’autre idole de Rosario et du pays tout entier !

 

 

Ce n’est quand même pas rien de partager un poulet/frites à la table de Messi ! moment d’exception à n’en pas douter !

 

 

 

 

Messi, l'enfant de Rosario, ici c'est un Dieu!

 

 

 

C’est à Rosario aussi que s’élève El Monumento Nacional a la Bandera, monument national dédié au drapeau argentin, qui pour la première fois, fut levé sur une île de l’autre côté du fleuve par Manuel Belgrano.

 

 

 

 

 

 

 

Le monument est imposant ; Du sommet d’un obélisque géant accessible à la visite, une vue circulaire embrasse la ville et le fleuve.

 

 

 

 

 

 

Le Fleuve…El Rio Paraná qui a fait la ville ! Parfois on dirait la mer.

 

Des vraquiers, la panse chargée de soja, patientent avant de prendre les routes maritimes qui mènent aux ports européens.

 

 

 

 

 

 Au calme, le long des docks, une promenade agréable à faire entre galeries d’artistes et musées dont le musée d’Art Contemporain installé …dans un silo à grains ! ça ne s’invente pas !

 

 

 

 

 

Rosario, à  48 heures des élections:

 

 

 

 

 



27/10/2019
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