Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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Mozambique 6, l'immensité des plages....

Mozambique 6,

 

 

 

L’immensité des plages…

 

 

 

 

 

 

À perte de vue…

 

 

 

 

 

 

 

2500 km du Nord au sud, un littoral échancré aux ciseaux qui porte une façade maritime de plus de 3000 km de long sur l’Océan Indien, le Mozambique a de toute évidence  une vocation tournée vers la mer.

 

 

 

 

 

 

Deux pays distincts séparés par le Zambèze et son delta se côtoient :

 

 

Le nord  et ses plages désertes, très souvent inaccessibles sauf par la côte, et le sud qui depuis plusieurs années est devenu une destination touristique idéale pour les amateurs d’immenses plages!

 

Les Zimbabwéens et les Sud-Africains (les Blancs !) franchissent fréquemment la frontière pour bénéficier des beautés du littoral Mozambicain et apprécier le courant chaud de l’océan Indien.

 

 

 

 

 

 

En Afrique du Sud, à Cape Town, on ne met pas le petit doigt dans l’eau tant la température de l’Atlantique est insupportable.

 

 

Cape Town bénéficie toutefois des plages souvent houleuses de l'océan Indien, bien connues pour le surf!

 

Vilankulo et Tofo font parties de ses incontournables points de chute qui s’égrènent  au bord de l’océan, drainant les voyageurs en quête de repos, de mer turquoise et de plages « carte postale ».

 

 

 

 

 

 

 

 

En quittant « Ilha de Mozambique » à 4 h, le bus nous a débarqués à la jonction de Vilankulo à 7 h le lendemain:

 

 

 

27 h de transport, c’est difficile pour tout le monde, y compris pour les Mozambicains qui pour la plus part devaient supporter 6 à 7 h de plus pour rallier Maputo.

 

 

 

 

 

 

 

Dans ces conditions, lorsque nous avons aperçu l’océan et la beauté de la plage, la première chose que nous avons fait a été de plonger dans les eaux chaudes de la baie!

 

 

Oublié le cauchemar du bus, effacé l’épuisement du transport ; se libérer instantanément de la crasse  de la route,  profiter du bien être des vagues déferlantes sur des corps fatigués.

 

 

 

 

 

 

En cette mi-novembre, c’est le grand calme au bord des plages.

 

les loueurs de lodge comme les pêcheurs languissent à l’ombre des palmiers ; le commerce est mou, ils attendent avec  intérêt les vacances scolaires  qui débutent vers le 10 décembre en Afrique du Sud.

 

 

Nous louons en bord de plage une cabane chez Bruno, un Belge, fils de colon de la belle époque.

 

Et Térésa m'enseignera la cuisson du riz coco!

 

 

 

 

Bruno est né en Afrique, du côté des grands lacs…

 

Avec Valérie sa compagne Normande, ils ont repris cette « petite affaire » à des Anglais.

 

La vie de Bruno est ici et sera nulle part ailleurs ; loin de Bruxelles, si éloigné de la crise qui secoue la vieille Europe, Bruno ne se lasse pas d’admirer chaque matin le soleil qui éclaire l’archipel de Bazaruto en face du lodge.

 

 

 

« Ah bien sûr, il faut y aller…vous ne devez pas louper ça...  C’est le plus bel endroit d’Afrique de l’Est pour la plongée sur les récifs coralliens ! »…

 

 

 

Bruno est enthousiaste pour célébrer son pays d’adoption.

 

Le lendemain des pêcheurs nous ont déposés sur l’île de Bazaruto pour y passer la journée :

 

baignade, promenade sur les dunes, snorkelling sur les récifs de coraux et poissons grillés avant de nouvelles baignades.

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque nous avions découvert les Murchison Falls en Ouganda, le guide nous avait certifié que seul Dieu pouvait être responsable d’une telle beauté naturelle…

 

 

Dans le Parc National Maritime de l’archipel de Bazaruto, pas de guide pour nous commenter les eaux transparentes de l’océan qui vient caresser un sable qui passe du blond au blanc sur des plages sans limite !

 

 

 

 

 

 

 

Si les splendeurs des paysages de l’archipel sont de la responsabilité Divine, disons que ce jour-là (était-ce le septième jour ?) le créateur était particulièrement en forme… il ne s’est pas loupé!

 

 

 

 

De Vilankoulo à Tofo, il n’y a qu’un saut de puce…

 

 

Un bus à 4 h, puis un ferry pour traverser la baie d’Inhambane et enfin un chapas  pour effectuer la traversée des plantations de cocotiers*.

 

Au bout du chemin s’allonge le petit village de pêcheurs de Tofo qui se protège du soleil sous les palmiers et les pins maritimes.

 

À Tofo, les arbres comme les pêcheurs se plient à la puissance du vent marin.

 

 La musique des vagues, souvent en rouleaux, accompagne les vendeurs de colliers et de noix de cajou qui sans relâche, arpentent les kilomètres de plage à la recherche d’acheteurs.

 

 

 

 

 

 

Il est 9 h quand nous prenons notre gîte sur la plage :

 

très spacieux, complètement équipé, réfrigérateur, plaques de cuisson, four et excellente literie!

 

On croit rêver!

 

C’est la première fois que nous bénéficions d’un tel luxe en Afrique en rapport avec notre budget.

 

les Sud-Africains y sont pour quelque chose!

 

Tout à côté, un bar sur pilotis dominant la plage : le « Dino’s beach bar ».

 

Au « Dino » on sert des cocktails à base rhum dans des grands pots de cornichons… à la dimension du lieu sans doute!

 

 

 

 

 

Il est temps d’aller au marché, poissons ou alors peut être langoustes à déguster devant l’immensité de l’océan Indien!

 

 

 

 

 

 

 

 

*Avec la Côte d’Ivoire, le Mozambique possède les seules cocoteraies industrielles d’Afrique, essentiellement destinées à l’export.

 

 

 




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