Le Ranquet en Vadrouille...Carnet de route.

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Jamaïque 4, Port Antonio, Errol Flynn la légende...et d'autres rencontres.

 

 

Jamaïque 4, Port Antonio, Errol Flynn la légende… et d’autres rencontres.

 

 

 

 

 

"Dieu a créé les gens en technicolor. Dieu n'a jamais fait de différence entre un noir, un blanc, un bleu, un vert ou un rose. "

 

 

 

Bob Marley, artiste, chanteur, compositeur, musicien (1945-1981)

 

 

 

 

 

 

 «  Capitaine Blood » en 1935, Errol Flynn, acteur mythique de l'âge d'or d'Hollywood, avait  sans doute gardé un peu de  son cœur de pirate.

 

 

Il fut séduit par la baie de Port Antonio au point  de s’y installer  en 1947.  

 

En amont de Boston Bay, le séduisant Errol fit l’acquisition d’immenses propriétés   qu’il destina à l’élevage et à l’exploitation agricole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas vraiment paysan dans l’âme, il délégua  le boulot à des locaux, tandis  qu’il mit un point d’honneur à organiser ce qu’il savait faire le mieux, c'est-à-dire la java !

 

 

Dans sa luxueuse villa les fiestas mémorables n’avaient pas de fin et les bitures magistrales ne parvenaient pas à épuiser le stock de champagne et de rhum blanc !

 

 

 

Autour du personnage, les légendes demeurent nombreuses à Port Antonio !

 

 

 

On se souvient que le bel Errol, aurait parait-il, au volant d’une  Cadillac,  plongé dans une piscine sans perdre son cigare ! (« Le livre de la Jamaïque » de Russell Banks).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autres histoires, moins élégantes, alimentent toujours la «légende Errol Flynn ».

 

 

 

La marina qui abrite quelques beaux voiliers porte son nom.

 

 

L’endroit est soigné :

Pelouses tondues à l’anglaise, parterres de fleurs bichonnés, plage ombragée sous des cocotiers, surveillants de baignade, cocktails parfumés…Un certain chic en somme !

 

 

 

 

Assise sur le muret qui jalonne le bassin, elle  s’est adressée à nous dans un français parfait, sans accent.

 

 

 

Nous avons pensé qu’elle venait des Antilles françaises.

 

 

 

Mais Velia est Jamaïcaine. Elle flâne  régulièrement avec sa petite fille Sunny dans l’écrin de la marina, à l’écart

de la fièvre du centre-ville.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle nous dit espérer rencontrer dans ce lieu des Français, pour pouvoir pratiquer  et aussi faire entendre à  sa fille la langue du pays qui l’a vu naître…

 

 

 

La gamine a six ans, mignonne et éveillée, elle travaille  le français avec sa maman.

 

 

 

Velia a passé de nombreuses années dans le sud de la France, elle enseigna à la faculté d’Aix/Marseille avant de revenir au pays.

 

 

 

Le choix ne fût certainement pas simple. De nombreux  Jamaïcains diplômés s’expatrient vers les USA, le Canada ou le Royaume Uni.

 

 

 

Après avoir connu la qualité de vie « à la française », Velia se décide pour le retour au pays, avenir hasardeux dans un système corrompu.

 

 

 

 Décision courageuse, jamais facile…Mais elle aime son île !

 

 

 

 La jeune femme évoque les difficultés du pays, les immenses fortunes qui se mettent à l’abri et la misère qui écrase les plus nombreux, les plus faibles.

 

 

 

Elle espère l’émergence d’une classe moyenne mais reste lucide sur le temps qu’il faudra pour pouvoir inverser la tendance.

 

 

Amoureuse de la France, Velia souhaite développer un partenariat en lien avec la venue de touristes Francophones à la recherche de facilités pour découvrir la Jamaïque.

 

 

 

En dehors des sentiers battus, connaissant bien  les jardins secrets de l'île caribéenne, elle proposerait des solutions adaptées à la curiosité des voyageurs en quête d'insolites aventures.

 

 

 

 Mais les liens avec la France ne sont pas étroits, il n’y a plus de représentation Française en Jamaïque.

 

 

 

 

  Seule l’Ambassade  de France au Panama assure un service consulaire pour la zone Caraïbes.

 

 

 

Souhaitons lui bonne chance dans la réalisation de son projet.

 

 

 

 

Retour chez l’Italien :

 

Stephano nous l’avait recommandée, il ne fallait pas quitter le coin sans faire un tour à Winifred beach, une plage très Jamaïcaine, encore préservée car difficile d’accès.

 

 

 

Il faut marcher sur un décourageant chemin grossièrement empierré durant une bonne vingtaine de minutes.

 

 

 

Le sentier conduit  à un délicieux croissant de sable fin doré. La plage est quasi déserte, propre, la mer cristalline prend des reflets turquoises :

 

Le papier glacé, page exotique du calendrier à spirales du ministère du tourisme, tant attendue, est devant nous !

 

 

 

Voilà des conditions naturelles  d’indolence réunies dans un cadre très rare  en Jamaïque.

 

 

Nous en profitons et savourons ce moment enchanteur sans contrainte,  sans vendeur aux trousses et sans pression :

Le calme.

 

 

 

La journée finissante, la guesthouse de Stephano, allait raisonner aux accents de la France avec l’arrivée de deux jeunes Québécoises, à l’incomparable accent et à la bonne humeur contagieuse !

 

 

 

Avec Daphnée et Mylène nous allons faire un petit bout de chemin ensemble !

 

 

 

 C’est ce genre de rencontres qui nous allégera l’esprit et  agrémentera notre séjour sur l’île.

 

 

 

 

 

 

 

 



25/11/2015
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